Stéphanie LORMEAU

Stéphanie LORMEAU

Rédactrice Web pour Pricebank.fr

En quelques mots

Banques en ligne

Titulaire d'un DUT GEA et ancienne conseillère dans une grande banque mutualiste pendant près de 10 ans, Stéphanie a rejoint l'équipe Pricebank en 2015. Elle vous fait profiter de son expertise et de son expérience dans le monde bancaire. Elle vous donne des conseils sur tous les aspects de votre vie financière pour répondre à vos questions, vous informer et vous aider à faire les meilleurs choix dans ce domaine.


Les dernières contributions de Stéphanie LORMEAU

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    La banque en ligne Monabanq remporte le concours « Elu Service Client de l'Année 2023 »
    Article ajouté le 17/11/2022 à 21h15 Banque
    Pour la sixième année de suite, Monabanq remporte le concours « Elu Service Client de l'Année » et confirme son leadership en matière de relation client.
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    Comment ouvrir un Compte professionnel à la Banque Fiducial ?
    Article ajouté le 23/06/2022 à 09h19 Questions fréquentes
    Si vous cherchez un compte bancaire réservé aux professionnels et plus particulièrement aux TPE de tous horizons, la banque Fiducial vous intéressera sûrement. Elle vous propose son Compte professionnel dédié et adapté à votre activité en choisissant parmi ses 3 formules de compte, afin de vous faciliter la gestion bancaire au quotidien. Comment ouvrir votre compte pro à la Banque Fiducial ? Voici tout ce qu’il y a à savoir pour y parvenir. Quelques mots sur la Banque Fiducial Lancée en 2014, la Banque Fiducial est une banque 100% numérique, dédiée entièrement aux TPE (Très Petites Entreprises) réalisant moins de 2 millions de chiffres d’affaires par an et aux entrepreneurs (artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et associatins). Sa vocation est de favoriser les projets de ce type d’entreprises et d’apporter des solutions bancaires utiles et pertinentes leur facilitant la gestion de leurs finances au quotidien. Proposant un compte bancaire professionnel avec 3 formules au choix, des solutions de financement ainsi que des placements financiers, elle se présente comme un partenaire sur le long terme pour ses clients. La Banque Fiducial est issue du savoir faire du groupe Fiducial qui a été créé il y a plus de 40 ans. Ses valeurs sont identiques à celle de la banque : réactivité : la banque s’engage à traiter vos demandes en 24h maximum ; proximité : les conseillers sont disponibles dans l’agence la plus proche de chez vous en semaine, par e-mail et par téléphone du lundi au vendredi de 8 à 20h professionnalisme / expertise : les conseillers connaissent les problématiques dû aux différents secteurs d’activité de leurs clients ; volonté d’apporter une réelle valeur ajoutée aux entreprises : en apportant de véritables conseils et des solutions appropriés à chaque situation. Le Compte Professionnel Banque Fiducial : quelle formule choisir ? La Banque Fiducial met à votre disposition un compte courant professionnel à adapter selon vos besoins. 3 formules sont proposées à partir de 12€ par mois. Voyons dans le détail les services rattachés dans ces trois formules de compte pro. Compte pro Fiducial formule Pro Base Facturé 12 euros HT par mois, la formule Pro Base comprend les services suivants : Un compte courant professionnel  ;   Les services de banque en ligne : vous pourrez y réaliser le suivi des soldes des comptes bancaires, l’édition des relevés de compte, les opérations bancaires courantes ou exceptionnelles (virements, édition de RIB...) ; Les commissions de mouvements incluses jusqu’au seuil de 200 000€ de débits trimestriels sur votre compte pro ; Une carte VISA Business à débit immédiat (débit différé possible en option et 2ème carte en option également); Les prélèvements et virements SEPA gratuits ; Les encaissements par remise de chèques. Bon à savoir : le compte est également accessible aux associations. Voir l'offre Compte Pro Banque Fiducial Compte pro Fiducial formule Pro Plus Facturé 25 euros HT par mois, la formule Pro Plus comprend les services de la formule Pro Base ainsi que les services supplémentaires suivants : Une carte Business à débit différé gratuite ou une Business Premier à débit immédiat (Business Premier à débit différé sur option - 2ème carte business en option également) ;   Un chèquier sur le compte pro ; Un contrat monétique (commission UE : 0,90% - hors UE : 0,50€+1,2%) Compte pro Fiducial formule Pro Excellence Facturé 45 euros HT par mois, la formule Pro Excellence comprend tous les services des formules précédentes et permet de bénéficier en complément de : choix dans la carte Business gratuite : Business classic ou Premier à débit immédiat ou différé (2ème carte en option)  ;   Les commissions de mouvements en illimité (aucune limite trimestrielle fixée) La possibilité de réaliser 1 dépôt d'espèces mensuel sans frais auprès du réseau Fiducial. Voir l'offre Compte Pro Banque Fiducial Ouvrir un compte Pro Fiducial : les étapes Si l’offre proposée par la Banque Fiducial avec l'une des 3 formules de compte vous convient, voici les étapes pour ouvrir votre compte professionnel en ligne. Etape 1 : Compléter la demande en ligne L'ouverture de compte est entièrement réalisée en ligne en toute simplicité. Il suffit de compléter les informations demandées sur la formule choisie et vos informations et coordonnées professionnelles. Les options du contrat de compte courant sont paramétrables à la demande d'ouverture de compte pro, mais elles peuvent être modifiées plus tard. Etape 2 : Préparation des documents justificatifs Une fois les premiers écrans validés, il vous faudra transmettre une copie dématérialisée des documents ci-dessous : 2 justificatifs d’identité du (ou des) dirigeant(s) et bénéficiaire(s) effectif(s) en cours de validité, parmi les suivantes : Carte Nationale d’identité (recto-verso), passeport ou permis de conduite. un justificatif de domicile personnel de moins de 3 mois (facture d’eau, d’électricité, etc.), un modèle de signature (signature en photo ou scannée) Extrait de K-bis datant de moins de 3 mois, Copie certifiée conforme des statuts signés (ou projets de statuts pour les entreprises en cours de création) RIB de la banque actuelle de la société ou RIB d’un compte bancaire déjà ouvert pour chacun des associés au capital de la socité. A noter : Fiducial n'accompagne que les personnes morales dont les dirigeants et associés sont résidents fiscaux français !  Etape 3 : Signature et validation du contrat Après avoir configuré votre compte et fourni toutes les informations et pièces justificatives, il ne vous restera plus qu'à signer votre contrat en lignee et attendre la validation du dossier par les équipes de Fiducial. Etape 4 : Finaliser et activer l’ouverture de compte  Afin d'activer votre compte, un premier versement devra être réalisé. J'ouvre un Compte Pro Banque Fiducial
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    Quelle épargne choisir pour votre enfant mineur ?
    Article ajouté le 07/04/2022 à 17h31 Questions fréquentes
    Faire fructifier une cagnotte à la naissance d’un enfant pour ses projets futurs, c’est l’idée louable de beaucoup de jeunes parents. Accompagner l’éducation financière de son adolescent en le confrontant à la gestion d’un livret bancaire, c’est aussi un souhait de plus en plus répandu chez les mères et les pères pour leurs fils et leurs filles.  Mais vers quelle solution d’épargne se tourner ?  Un Livret A sans rendement mais sûr ou une assurance vie pour une vision à plus long terme ? Faut-il investir en bourse en lissant les risques ou opter pour un placement immobilier dans une SCPI ? Retour sur les avantages et les inconvénients des différentes opportunités d’épargne pour ses enfants mineurs. Les livrets d’épargne, placements sûrs mais peu rentables Dans cette catégorie, on trouve tous les livrets réglementés. Traduisez : peu importe la banque que vous choisissez pour ouvrir ces livrets d’épargne pour enfant, les conditions et les caractéristiques sont les mêmes. Comparez gratuitement les livrets d'épargne. Livret Jeune à partir de 12 ans Qui dit enfant, dit Livret Jeune évidemment. Alors sachez d’abord qu’il est réservé aux clients âgés de 12 à 25 ans. L’argent est disponible à tout moment et sa rémunération reste légèrement attractive par rapport aux autres livrets bancaires. En 2022, le taux du Livret Jeune est compris entre 1 et 1,5% net en fonction des banques qui fixent librement ce taux, à condition de respecter le minimum imposé par l'Etat : le taux du livret Jeune doit au moins être égal au taux du livret A (1% au 01/02/2022)!  Autre intérêt : dès 12 ans, l’enfant peut avoir une carte de retrait. Il peut puiser dans son livret pour ses achats, ce qui lui ouvre une première expérience pour gérer un budget. Côté inconvénient, la limite de dépôt est très basse (1 600€). Ce n’est donc pas forcément un bon produit pour jouer long terme. Livret A dès la naissance Les enfants ont-ils accès au Livret A ? Oui ! Ce produit bancaire est le placement préféré des Français même s’il ne rapporte quasiment plus rien (1% au 1er février 2022). Pire : son rendement est négatif quand on intègre l’inflation. En revanche, c’est un produit : liquide : l’argent est disponible à tout moment ; souple : les versements sont libres, programmables ou ponctuels ; gratuit : les coûts de fonctionnement et de tenue de compte sont nuls ; sécurisant : le capital et les intérêts sont garantis et acquis définitivement ; fiscalement avantageux : les gains bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.  Les parents et les grands-parents peuvent l’alimenter jusque 22 950€. Pour atteindre ce plafond, il suffit de déposer tous les mois un peu plus de 100€ de sa naissance à sa majorité. De quoi contribuer à financer par exemple ses études supérieures.  LDDS sous conditions Le livret de développement durable et solidaire est ouvert aux mineurs. Il faut toutefois respecter plusieurs conditions : être domicilié en France ; avoir des revenus ; ne plus être rattaché au foyer fiscal des parents. Ces contraintes constituent de véritables freins pour les mineurs. Seuls les enfants détachés du foyer fiscal et travaillant peuvent éventuellement être intéressés. Toutefois, mieux vaut alimenter son Livret A en priorité, car les deux produits ont quasiment les mêmes caractéristiques. Le plafond du LDDS est même plus bas : 12 000 €. Bon à savoir : les parents peuvent zapper le Livret d’Epargne Populaire (LEP) qui est réservé aux personnes majeures. L’épargne logement : pas forcément judicieux  Comme leur nom l’indique, les produits d’épargne logement servent à préparer le financement d’un achat immobilier. Difficile de se projeter quand on chercher un produit d’épargne pour un nouveau-né !  On reste toutefois dans le domaine des comptes épargne réglementés. Peu importe donc la banque. Alors, est-ce possible pour un mineur d’avoir un PEL ou un CEL ? Oui. Est-ce utile ? Oui mais... Le PEL, épargne bloquée Ouvrir un Plan Epargne Logement pour son enfant, c’est tout à fait possible. Il suffit simplement que le responsable légal lui donne son aval. Néanmoins, le but d’un PEL est d’alimenter une cagnotte pour acheter un bien immobilier ou pour financer des travaux d’habitat à terme.  Si le plafond est assez élevé (61 200€), la rémunération n’est plus ce qu’elle était. Le taux d’intérêt actuel est de 1% brut. Autrement dit : les gains - déjà faibles - sont désormais soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Et, avec le niveau d’inflation, on perd de l’argent plus qu’autre chose ! Surtout, l’argent est bloqué au moins pendant 10 ans et un virement minimum de 540€ par an est obligatoire (45€ par mois). Après 10 ans, les versements sont impossibles. Et, au bout de 15 ans, il est automatiquement fermé. Enfin, son principal atout, à savoir l’attrait des taux préférentiels à terme, est relatif en période de taux bas. Pour en savoir plus sur le PEL : consultez notre Dossier sur le PEL Le CEL, un rendement très bas Les parents peuvent donner leur accord pour que leur enfant devienne titulaire d’un compte épargne logement. Son but est d’obtenir un prêt travaux et un prêt immobilier à taux avantageux, ainsi qu’une prime d’Etat. Attention, cette dernière est supprimée pour les CEL ouverts après 2018. Donc si c’était votre objectif, passez votre chemin ! Le fonctionnement est identique au PEL sauf que l’argent est disponible à tout moment. Le plafond est par contre très bas (15 300 €) et la rémunération encore plus (0,25% brut). Pas de fiscalité avantageuse non plus. Bref, une option possible mais à ne pas vraiment considérer. L’assurance vie pour ses enfants : penser long terme Souscrire un contrat d’assurance vie pour son enfant est sans doute la meilleure idée pour placer son épargne. Pourquoi ? Parce qu’un enfant dispose d’un horizon de placement important (entre 10 et 20 ans). Comparez en ligne et gratuitement les offres d'Assurances vie. Un contrat à quel nom ? Faut-il ouvrir un contrat d’assurance vie au nom de son enfant ou au nom du parent ? C’est une question de perspective à propos de la transmission de capital.  Si l’idée est de faire de l’assurance vie un véhicule pour transmettre votre capital, ouvrez une assurance vie en votre nom et désignez votre enfant comme bénéficiaire. Pourquoi ? Parce que si vous êtes âgé de moins de 70 ans, une exonération de droits de succession s’applique à hauteur de 152 000 €. Si la transmission n’est pas votre objectif, vous pouvez ouvrir l’assurance vie au nom de votre enfant. Cela signifie que cet argent est à lui. Vous ne pouvez pas l’utiliser comme bon vous semble, mais uniquement pour financer des projets le concernant.   Retenez juste que vous pouvez éviter qu’il dilapide son argent dès sa majorité en signant un pacte adjoint sous seing privé. Le responsable peut par exemple fixer un âge précis d’accès aux fonds (jusqu’à 25 ans). Horizon de placement long : un réel atout Le rendement étant lié à la prise de risque, il suffit d’adopter une stratégie pour lisser ce risque dans le temps. L’idée est d’opter pour un contrat d’assurance vie multisupport qui possède deux poches d’investissement. L’une est orientée sur un fonds en euros à capital garanti. L’autre sur des supports en unités de compte plus dynamiques mais plus risqués pour le capital.  Comparez les offres du marché sans pour autant opter pour une offre packagée dédiée aux mineurs. Privilégiez un assureur reconnu, capable d’être solide sur la durée. Notez que votre enfant est couvert par le fonds de garantie public qui intervient en cas de faillite à hauteur de 70 000 euros par personne et par compagnie d’assurance. Ce fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP) est chapeauté par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Bien gérer son portefeuille Si on prend le cas des actions, on constate sur le long terme que ce sont les actifs financiers les plus performants. Deux axes doivent être cependant respectés :  diversifier au maximum son portefeuille selon : le type de support : obligations, actions, ETF, pierre-papier, etc. ; l’aire géographique : Union européenne, Etats-Unis, pays émergents, etc. ;  le secteur d’activités : technologie, environnement, santé, etc. ; la taille des entreprises : ETI, groupe internationale, start-up, etc. réduire l’exposition au risque à l’approche de l’échéance comme le fait de basculer progressivement les fonds de la poche dynamique vers la poche sécuritaire du fonds euro.   Gare aux frais L’assurance vie est un produit liquide, l’argent étant disponible à tout moment. Toutefois, au bout de 8 ans de détention, le titulaire bénéficie d’avantages fiscaux. En ouvrant tôt une assurance vie à son enfant, c’est d’autant plus simple de respecter cette période. En ce qui concerne la performance, rien n’est jamais acquis puisque cela dépend des marchés financiers et d’un grand nombre de paramètres. Vous pouvez cependant maitriser les frais de fonctionnement (ouverture, versement, arbitrage, rachat) et surtout de gestion. Ces frais exprimés en pourcentage amputent une partie des gains et, sur une grande durée, la facture peut s’avérer salée.  Clause bénéficiaire et donation Il est essentiel de se poser la question de la transmission de ce capital en cas d’accidents de la vie par exemple. Cas de la clause bénéficiaire La clause bénéficiaire désigne un ou plusieurs héritiers en cas de décès du souscripteur. Ce n’est qu’à partir de l’âge de 16 ans que l’enfant choisit seul ses ayants droit. Lors de l’ouverture, ce sont les responsables légaux (généralement les parents) qui sont, seuls, aptes à initier la procédure (pas les grands-parents !). Mais, dès 12 ans, l’enfant doit donner son accord et signé le contrat. Versements : entre présent d’usage et dons manuels Au sujet des versements, il faut être vigilant. La présent d’usage (anniversaire, étrennes, etc.) n’est pas taxable. Le fisc tient compte de la bonne proportionnalité entre ce présent d’usage et les revenus du donateur.  Un don manuel est plus encadré et doit être reporté sur l’imprimé Cerfa 2735. L’exonération totale de droits fonctionne par périodicité de 15 ans. On ne peut aller au-delà de : 100 000 € pour chaque parent pour chaque enfant ; 31 865 € pour chaque grands-parent ; 5 310 € pour chaque arrière-grands-parent. Et si on veut verser plus sur l’assurance vie de son enfant ? Les montants supérieurs sont soumis aux droits de donation selon le barème en vigueur. Les placements boursiers en « bon père de famille » Comme vu précédemment, l’assurance vie permet déjà d’investir en bourse. Cependant, ce véhicule est restreint en matière d’allocations de portefeuilles. Il n’est pas possible d’investir en direct sur des obligations ou des actions. Que faire ?  Choisir un Plan d’Epargne en Actions (PEA) ou un compte-titres ordinaire (CTO). Sauf que le PEA n’est pas accessible aux mineurs. Et, malgré le nom attribué, le PEA Jeunes ne s’adresse qu’aux 18-25 ans. Le CTO, seule possibilité Donc, pour faire des placements boursiers en faveur de son enfant, il faut opter pour le CTO ouvert aux mineurs. Pas de plafond de versement ni épargne bloquée. La gamme de produits est infinie (actions, obligations, fonds indiciels, Sicav, FCP, etc.). En revanche, l’imposition est lourde et s’applique dès le premier euro de cession. Un risque pour le capital  Le CTO est un placement qui nécessite des connaissances poussées car ces investissements en bourse affichent un risque de perte en capital. Or, souvenez-vous que le CTO appartient à votre enfant. Ce dernier peut réclamer des comptes à ses parents au sujet d’une mauvaise gestion de cet argent à sa majorité.  Un argent qui appartient à l’enfant Mieux vaut donc privilégier une gestion « en bon père de famille », en lissant le risque grâce à une stratégie long terme, à la diversification du portefeuille et à la réduction de l’exposition de ce portefeuille à l’approche des 18 ans. Avantage : il permet à l’enfant de se confronter à ce type de placements et de parfaire son éducation financière pour mieux s’émanciper. Les placements immobiliers Deux stratégies existent pour qu’un enfant mineur puisse accéder à un placement immobilier : l’acquisition d’un bien par donation ou l’investissement dans la pierre-papier. Eclairage. Achat immobilier et donation Un enfant mineur ne dispose pas de la capacité juridique pour acheter une maison ou un appartement. Il ne peut pas non plus faire l’acquisition de droits démembrés. La procédure consiste à ce que le parent achète le bien immobilier en pleine propriété et ensuite qu’il lui en fasse une donation. Selon la nature du bien, une exonération des droits de mutation est envisageable sur certaines donations. Si ce n’est pas le cas, la donation peut profiter de l’application d’abattements sur les droits transmis en direct (et si ces derniers n’ont pas déjà été utilisés).  A sa majorité, l’enfant est libre de gérer le bien comme il l’entend. Attention toutefois aux contraintes de coûts d’entretien (travaux, ravalement de façade, etc.) et de gestion (locataires, visites, matériels, etc.) qui peuvent alourdir la facture et avoir un impact négatif sur le rendement.  Investir dans des parts de SCPI Pour éviter justement d’avoir à gérer un bien immobilier, il est recommandé de se focaliser sur les Sociétés civiles de placement immobilier. La SCPI est un placement collectif dans lequel plusieurs investisseurs mettent au pot. Mais c’est un gestionnaire habilité et rémunéré qui s’occupe de tout. Les fonds constitués permettent d’acheter à des fins locatives des logements mais surtout des locaux, des bureaux d’entreprise, des entrepôts ou encore des boutiques. Là encore, la diversification est la meilleure des stratégies à adopter.  Le titulaire des parts, l’enfant en l’occurrence, récupère en échange des revenus de loyers. Plusieurs structures sont envisageables même si, pour un enfant, les SCPI de rendement sont plus intéressantes que les SCPI à objet de défiscalisation.  Attention, la pierre-papier présente un risque pour le capital, en cas de dépréciation des prix immobiliers notamment. Reste que, même si les rendements passés ne présagent en rien des rendements futurs, la performance des SCPI est supérieure aux livrets d’épargne et aux contrats d’assurance vie en fonds euro. Vous trouvez toutes ces solutions d’épargne au catalogue des grands groupes bancaires. Les banques en ligne commercialisent également nombre d’entre elles à des prix compétitifs (Boursorama Freedom, Monabanq Jeunes, Nickel Jeunes, Ma French Bank WeStart, Orange Bank...).  Enfin, phénomène plus récent, les banques mobiles s’intéressent à l’épargne des enfants en développant des offres de compte bancaire sur mesure (Kard, Xaalys, PixPay, Vybe). L’idée repose souvent sur une application mobile miroir permettant, d’un côté, à l’enfant d’être autonome et, de l’autre côté, aux parents de garder un œil sur les mouvements du compte et le contrôle sur les options de paiement.
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    A quoi correspond la loi MURCEF ?
    Article ajouté le 15/03/2022 à 16h33 Questions fréquentes
    La loi Murcef, ou loi relative aux mesures urgentes de réformes à caractère économique et financier, est entrée en vigueur en décembre 2001. Son but est de favoriser l’amélioration des relations entre les banques et leurs clients. Comment ? En simplifiant de multiples procédures dans le cadre par exemple de l’ouverture d’un compte bancaire ou de l’émission de chèque sans provision. Retour sur les apports de la loi Murcef en faveur des consommateurs, aux premiers rangs desquels les usagers bancaires : Loi Murcef : plus de transparence pour les clients des banques C’est suite à la loi Murcef de 2001 qu’a été mise en place la convention de compte, soit un contrat écrit qui entérine l’accord commercial passé entre le client et l’établissement bancaire. Signée à la souscription d’un compte bancaire, cette convention de compte notifie les tarifs appliqués par les banques auxquels est soumis l’usager. Auparavant, l’encadrement contractuel tenait par une convention écrite, délivrée par la banque. Cette démarche posait de réels problèmes de transparence et entretenait le flou sur la nature des informations fournies au sujet des services annexes et bien sûr des frais qui en découlait. Idem sur l’évolution de la grille tarifaire et la communication de l’établissement financier sur celle-ci. La convention de compte clarifie les choses. Elle permet d'informer le client des differents tarifs à l'avance (dès la signature du contrat), cela concerne : Les frais de gestion du compte ; Les tarifs des services bancaires souscrits (cartes bancaires, assurances, etc.) ; Les frais de tenue de compte apparaissent et sont accessibles dès la signature de la convention de compte. La loi Murcef introduit l’obligation pour les banquiers de communiquer par écrit à leur clientèle toute modification tarifaire dans un délai de deux mois avant leur date d’application. Ce délai permet à l’usager d’anticiper les changements tarifaires et lui laisse le temps de faire jouer la concurrence s’il le souhaite. Ce dernier peut ainsi comparer les banques et leurs offres plus facilement et plus sereinement. Par exemple, il peut fermer ou transférer son compte courant sans avoir à payer des pénalités dans les deux mois qui suivent la communication des nouveaux tarifs. Bon à savoir : si vous ne dites rien durant les deux mois après que votre banque vous communique ses nouveaux tarifs, la loi considère que vous acceptez la nouvelle grille tarifaire. Quels sont les changements apportés par Loi Murcef sur les chèques sans provision ? La loi Murcef s’est attaquée à l’épineux problème des pénalités infligées pour l’émission de chèques sans provision. Comment ? En modifiant le système de régularisation des incidents de paiement sur chèque à travers : Le renforcement de l’information distillée aux usagers par les établissements bancaires sur le sujet, en amont du rejet de chèque ; Le plafonnement des frais de rejets de chèques de petite somme édité désormais par décret ; La suppression des pénalités libératoires. Qu’est-ce qu’une pénalité libératoire faisant suite à la signature d’un chèque associé à un compte insuffisamment provisionné ? Une pénalité libératoire correspond à une amende proportionnelle au montant du chèque. Elle venait s’ajouter en supplément des frais bancaires de rejet. La loi Murcef les a tout simplement abrogées. L’usager ne s’acquitte plus que des frais de rejet de chèque, sachant que leur montant est fixé par décret. Les forfaits de frais par chèque rejeté pour défaut de provision applicables par les banques ne doivent pas être supérieurs à : 30€ pour les chèques dont le montant est inférieur ou égal à 50€ ; 50€ pour les chèques dont le montant est supérieur à 50€ ; Ce montant forfaitaire inclut entre autres : Les frais relatifs à la lettre d’information préalable ; La lettre d’injonction ; La commission d’incident ; Le rejet de chèque ; D’autres frais supplémentaires propres à chaque banque. Bon à savoir : même si le destinataire du chèque le présente plusieurs fois, l’incident n’est comptabilisé qu’à une seule reprise, afin d’éviter d’accumuler les frais d’incident de chèque sans provision. La loi Murcef cherche à protéger le consommateur en obligeant la banque à le tenir informé qu’un rejet de chèque sans provision est en cours. Comment ? Par l’envoi d’une lettre d’avertissement. L’usager peut ainsi faire en sorte de régulariser au plus vite sa situation, avant que la sanction ne tombe et qu'il ne devienne interdit bancaire. Malgré tout, le délai est très court et il faut compter entre 1 et 4 jours seulement pour réagir. Pour rappel, le rejet d’un chèque sans provision est sanctionné d’une interdiction d’émettre des chèques sur l’ensemble des comptes bancaires du fautif pour une durée de 5 ans. L’usager est alors inscrit au Fichier Central des Chèques (FCC) géré par la Banque de France. Quelles sont les autres conséquences de la Loi Murcef pour les banques ? Le saviez-vous ? On doit aussi à la loi Murcef : La mention « carte de crédit » sur la totalité des cartes bancaires, cartes de paiement ou de retraits adossées à la possibilité de souscrire une solution de crédit ; L’interdiction de contraindre un client à souscrire à une offre groupée. En effet, la loi MURCEF oblige désormais la banque à proposer ses services sous forme d’un package uniquement s’ils peuvent être également souscrits séparément en tant que « services à la carte » ; la possibilité pour le client de saisir un médiateur de banque en charge de régler les litiges de manière impartiale. Les coordonnées de ce médiateur doivent notamment figurer dans la convention de compte remise au titulaire à l'ouverture du compte bancaire ; enfin, la possibilité de la délégation d’assurance de prêt immobilier. La loi MURCEF a instauré qu'un emprunteur était libre de souscrire l’assurance ailleurs que dans sa banque ou organisme délivrant le crédit immobilier, s'il peut apporter la preuve qu’elle offre des garanties équivalentes ou supérieures à l’établissement de crédit. Cette mesure a été depuis renforcée par les lois Lagarde (1er juillet 2010) et Hamon (17 mars 2014).
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    Quelles banques facturent le moins de frais liés aux incidents bancaires ?
    Article ajouté le 08/03/2022 à 17h01 Questions fréquentes
    Tout le monde peut rencontrer des difficultés financières et se retrouver un jour à découvert sur son compte bancaire. Cependant, cela peut vite coûter très cher. Quels sont les incidents le plus souvent facturés ? Quels sont les frais liés à ces incidents de paiement ? Surtout, quelles banques facturent le moins de frais liés aux incidents bancaires ? La rédaction de banque en ligne a mené l’enquête pour vous et vous donne ses résultats.  Qu’est-ce qu’un découvert et un incident de paiement ? Définitions  Un découvert bancaire désigne un solde débiteur ou négatif sur un compte courant (compte individuel ou compte joint). Si cela vous arrive, deux situations s’offrent à vous :  Avec un découvert autorisé Un découvert autorisé est prévu dans votre convention de compte : votre banque acceptera de réaliser les paiements jusqu’au montant maximal prévu à ce découvert autorisé (100€, 300€, 500€, …). Cependant, elle appliquera tout de même des agios (ou intérêts débiteurs) même si vous ne subissez pas les frais liés aux incidents de paiement. Le taux lié au montant de ces agios est propre à chaque établissement bancaire et varie selon le montant et la durée de votre découvert. Au delà du montant autorisé prévu, votre paiement sera refusé et passera alors en incident de paiement. Avec un découvert non autorisé Un découvert est non autorisé, si vous n’avez pas de montant de découvert négocié dans votre convention de compte. Dans ce cas-là, vous passez directement à l’étape incident de paiement lorsque votre solde de compte en banque devient négatif et débiteur à cause d’un paiement ou prélèvement réalisé au-delà du solde disponible sur votre compte. Un incident de paiement correspond à un dysfonctionnement lié à votre compte bancaire suite à un ordre de paiement rejeté. Cela arrive lorsque votre compte ne dispose pas d’un solde suffisant pour honorer cet ordre. Vous vous exposez ici à des conséquences lourdes (interdiction bancaire, interdiction d’émettre des chèques…). En plus de cela s’appliquent des frais pour rejet de prélèvement ou de paiement, rejet de chèque, des frais pour lettres d’information etc.  Bon à savoir : si vous constatez un découvert sur votre compte bancaire et que vous disposez de compte épargne (comme un livret A ou un livret de Développement durable), vous pouvez combler le découvert et régulariser votre situation avec l’argent qui se trouve sur un de vos livrets bancaires. C'est la meilleure solution et le plus économique ! Quels sont les frais facturés par les banques ?  Que vous soyez client d’une banque traditionnelle ou d’une banque en ligne, si votre compte se retrouve à découvert, des frais bancaires s’appliqueront. Les montants de ces frais annexes aux frais de tenue de compte diffèrent selon chaque banque. Vous pouvez les retrouver sur votre relevé de compte en ligne ou papier. Tous ces frais sont censés être spécifiés dans les tarifs bancaires que votre banque vous remet lors de l’ouverture de compte.  Voici la liste des principaux frais facturés :  Commission d’intervention  Frais de lettre d’information pour compte débiteur non autorisé  Frais de lettre d’information préalable pour chèque sans provision  Frais de rejet de prélèvement automatique ou non pour défaut de provision  Forfait de frais par chèque rejeté pour défaut de provision  Frais de non exécution d’un virement permanent ou ponctuel pour défaut de provision  Frais liés à un découvert autorisé (intérêts débiteurs) Frais liés à un découvert non autorisé.  Quels sont les montants des frais facturés par les banques ?  Chaque banque facturant des tarifs bancaires différents, voici ceux pratiqués par les principales banques françaises :  Boursorama Banque  Frais de commission d’intervention : [[commissionDintervention:1]] Frais de rejet pour prélèvement SEPA : [[rejetDunPrelevement:1]] maximum / rejet  Taux d’agios facturés pour un découvert autorisé : [[interets-decouvert-autorise:1]] Taux d’agios facturés pour un découvert non autorisé : [[interets-decouvert-non-autorise:1]] Fortuneo Banque  Frais de commission d’intervention : [[commissionDintervention:4]] Frais de rejet pour prélèvement SEPA : [[rejetDunPrelevement:4]] maximum / rejet Taux d’agios facturés pour un découvert autorisé : [[interets-decouvert-autorise:4]] Montant d’agios facturés pour un découvert non autorisé : [[interets-decouvert-non-autorise:4]] Monabanq Frais de commission d’intervention : [[commissionDintervention:3]] / opération (plafond de 80€ / mois) Frais de rejet pour prélèvement SEPA : montant du prélèvement dans la limite de [[rejetDunPrelevement:3]] / prélèvement Taux d’agios facturés pour un découvert autorisé : [[interets-decouvert-autorise:3]] Taux d’agios facturés pour un découvert non autorisé : [[interets-decouvert-non-autorise:3]] HSBC Frais de commission d’intervention :  [[commissionDintervention:15]] / opération (plafond de 80€ / mois) Frais de rejet pour prélèvement SEPA : [[rejetDunPrelevement:15]] maximum / prélèvement Taux d’agios facturés pour un découvert autorisé : [[interets-decouvert-autorise:15]] Taux d’agios facturés pour un découvert non autorisé : [[interets-decouvert-non-autorise:15]] BNP Paribas  Frais de commission d’intervention : [[commissionDintervention:36]] / opération (plafond de 80€ / mois) Frais de rejet pour prélèvement SEPA : [[rejetDunPrelevement:36]] maximum / prélèvement Taux d’agios facturés pour un découvert autorisé : [[interets-decouvert-autorise:36]] (minimum de 7€ / trimestre en cas de découvert, soit jusqu'à 28€ par an) Taux d’agios facturés pour un découvert non autorisé :  [[interets-decouvert-non-autorise:36]] Société Générale Frais de commission d’intervention : [[commissionDintervention:35]] / opération (plafond de 80€ / mois) Frais de rejet pour prélèvement SEPA : montant du prélèvement dans la limite de [[rejetDunPrelevement:35]] / prélèvement Taux d’agios facturés pour un découvert autorisé : [[interets-decouvert-autorise:35]] (minimum de 7€ / trimestre en cas de découvert, soit jusqu'à 28€ par an) Taux d’agios facturés pour un découvert non autorisé : [[interets-decouvert-non-autorise:35]] Pour y voir plus clair, voici un tableau récapitulatif.  Tableau présentant les tarifs bancaires liés aux incidents de paiement facturés par les banques  Banques Commission d’intervention Frais de rejet pour prélèvement SEPA Taux d’agios découvert autorisé Taux d’agios découvert non autorisé [[commissionDintervention:1]] [[rejetDunPrelevement:1]] max / rejet [[interets-decouvert-autorise:1]] [[interets-decouvert-non-autorise:1]] [[commissionDintervention:4]] [[rejetDunPrelevement:4]] max / rejet [[interets-decouvert-autorise:4]] [[interets-decouvert-non-autorise:4]] [[commissionDintervention:3]] / opération plafond de 80€/mois [[rejetDunPrelevement:3]] max / rejet [[interets-decouvert-autorise:3]] [[interets-decouvert-non-autorise:3]] [[commissionDintervention:15]] / opération plafond de 80€/mois [[rejetDunPrelevement:15]] max / rejet [[interets-decouvert-autorise:15]] [[interets-decouvert-non-autorise:15]] [[commissionDintervention:36]]/ opération plafond de 80€/mois [[rejetDunPrelevement:36]] max / rejet [[interets-decouvert-autorise:36]] [[interets-decouvert-non-autorise:36]] [[commissionDintervention:35]] / opération plafond de 80€/mois [[rejetDunPrelevement:35]] max / rejet [[interets-decouvert-autorise:35]] [[interets-decouvert-non-autorise:35]] Banques Commission d’intervention Taux d’agios découvert autorisé / découvert non autorisé [[commissionDintervention:1]] [[interets-decouvert-autorise:1]] / [[interets-decouvert-non-autorise:1]] [[commissionDintervention:4]] [[interets-decouvert-autorise:4]] / [[interets-decouvert-non-autorise:4]] [[commissionDintervention:3]] / opération plafond de 80€/mois [[interets-decouvert-autorise:3]] / [[interets-decouvert-non-autorise:3]] [[commissionDintervention:15]] / opération plafond de 80€/mois [[interets-decouvert-autorise:15]] / [[interets-decouvert-non-autorise:15]] [[commissionDintervention:36]]/ opération plafond de 80€/mois [[interets-decouvert-autorise:36]] / [[interets-decouvert-non-autorise:36]] [[commissionDintervention:35]] / opération plafond de 80€/mois [[interets-decouvert-autorise:35]] / [[interets-decouvert-non-autorise:35]] Quelles banques facturent le moins de frais liés aux incidents bancaires ?  Afin d’établir notre comparatif, notre rédaction a choisi d’établir la liste de frais suivante pour chaque banque :  Frais de commission d’intervention pour 6 opérations bancaires Frais de rejet pour 2 prélèvements SEPA (prélèvements d'un montant supérieur à 20€) Montant d’agios facturés pour un découvert autorisé d’un montant de 150€ sur une durée de 5 jours durant un mois  Montant d’agios facturés pour un découvert non autorisé d’un montant de 300€ pour une durée de 20 jours sur un an  Frais pour l’envoi de 2 lettres d’information concernant un compte débiteur non autorisé  Tableau comparatif des frais liés aux incidents bancaires (Panier calculé sur la base des tarifs au 01/03/2022) *moyenne établie par nos soins avec les frais communiqués par les banques Banques 6 Commissions d'intervention 2 lettres Info compte débiteur non autorisé 2 rejets de prélèvement (>20 €) Découvert autorisé (150€ sur 5 jours / mois) Découvert non autorisé (300€ sur 20 jours / an) Total 0 € 0 € 40 €  1,73 € 2,64 € 44,37€ 0 € 0 € 40 €  1,73 € 2,64 € 44,37€ 48 € 0 € 40 €  1,98 € 3,46 € 93,44€ 48 € 40 € 40 €  3,46 € 2,64 € 134,10€ 48 € 40€ 40 €  28 € 156€ 48 € 30€ 40 €  28 € 146€ Frais facturés Banques en ligne Moyenne des principales banques en ligne* Banques traditionnelles Moyenne des principales banques traditionnelles* 6 Commissions d'intervention 16€ 48 € 2 lettres d'info pour compte débiteur non autorisé 0 € 36,67 € 2 rejets de prélèvement (prélèvements dont le montant est supérieur à 20€) 40 € 40€ Découvert autorisé (moyenne de 150€ sur 5 jours / mois) 1,81 € 19,82 € Découvert non autorisé (300€ sur 20jours / an) 2,91 € 19,55 € Total 60,73 € 145,37 € Ce sont donc les banques en ligne qui facturent le moins de frais quand surviennent des incidents de paiement. La moyenne des frais d'incidents bancaires passent du simple au double entre la moyenne des banques en ligne à 60,73€ et celle des banques tradi à 145,37€. On remarquera la performance de Boursorama Banque et de Fortuneo Banque ex-aequo (avec seulement 44,37€ pour notre panier comparatif) qui ne facturent aucuns frais d'incidents pour certaines de leurs opérations débitrices (pas de commissions d'intervention, de frais de rejet de chèque, etc.) et des taux débiteurs très bas.
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    Visa Infinite : comparatif et guide complet !
    Article ajouté le 03/03/2022 à 12h12 Questions fréquentes
    Vous voulez accéder au salon lounge dans les aéroports, profiter de plafonds de paiement élevés pour régler vos achats ou bénéficier de services exclusifs. Votre carte bancaire est une alliée ! Enfin, si vous êtes disposé à choisir les cartes très haut de gamme comme la Visa Infinite… Quelles sont ses caractéristiques ? Est-elle accessible à tous les budgets ? Quelles banques la proposent ? Découvrez toutes les réponses à vos questions dans ce guide et comparatif sur la Visa Infinite. Qu’est-ce que la carte Infinite ? La carte Visa Infinite fait partie des cartes très haut de gamme du marché, encore appelées cartes de prestige avec la World Elite Mastercard, la Visa Platinum et la Platinum American Express. Voici ses caractéristiques et ses avantages. Des plafonds de paiement très élevés Appartenant au réseau Visa, la carte Infinite est un moyen de paiement très attractif. Les détenteurs ont droit aux plafonds de paiement et de retraits les plus élevés. Elle offre donc plus de souplesse pour faire ses achats en toute sérénité ou pour récupérer des espèces aux distributeurs automatiques de billets (DAB). Cette carte internationale permet également ce type d’opérations en France comme à l’étranger, en supprimant au passage les frais en devises. Un accès à des services exclusifs La carte Visa Infinite présente un design soigné, avec des polices d’écritures claires qui contrastent avec son habillage noir. L’utiliser donne accès à une conciergerie privée et de nombreux services exclusifs. Le détenteur peut ainsi trouver des billets en avant-première pour des spectacles ou de grands événements sportifs. Il devient membre d’un club de privilégiés qui lui permet de vivre des expériences uniques comme la réservation d’un dîner dans un grand restaurant pour son anniversaire. Une protection lors des déplacements Autre avantage de la black card : les extensions de garanties d’assurance et d’assistance. Lorsque le possesseur d’une carte Visa Infinite se déplace en dehors de son domicile, il peut compter sur une large couverture en cas de souci. Garanties d’assistances Visa Infinite : Acheminement de médicaments, lunettes, lentilles ou prothèses auditives; Assistance en cas de poursuites judiciaires à l’étranger; Avance sur frais d’hospitalisation; Prise en charge du transport d’un proche dans le cas d’une hospitalisation de plus de 10 jours; Retour des accompagnants pris en charge au même titre que celui du blessé; Rapatriement de mes animaux domestiques en cas d’incapacité à m’en occuper suite à un accident lors d’un voyage; Chauffeur de remplacement pour reconduire mon véhicule privé chez moi en cas d’incapacité de conduire suite à un accident; Garde de mes enfants de moins de 15 ans par une personne qualifiée prise en charge en cas de rapatriement; Remboursement des frais médicaux restés à ma charge après remboursement de la Sécurité Sociale et de ma mutuelle; Rapatriement et frais d’obsèques pris en charge en cas de décès. Garanties d’assurance Visa Infinite : Modification/Annulation ou Interruption de voyage (pour altération de santé, dommages matériels ou raisons professionnelles) : jusqu’à 10.000 € TTC par assuré et par année civile; Retard de Transport de plus de 4 h (+ de 6 h pour les vols Charters) : jusqu’à 840 € TTC par retard; Retard de Bagages de plus de 4 h : les frais de première nécessité remboursés jusqu’à 840 € TTC par retard; Perte, vol, détérioration de bagages confiés à la SNCF ou à une compagnie aérienne : dédommagement jusqu’à 1.800 € TTC par bagage. Le vol de bagages à l’hôtel ou dans ma voiture de location est aussi pris en charge : jusqu’à 1.600 € TTC par bagage; Blessure à la Neige et à la Montagne. Les frais de secours et de recherche en montagne sont pris en charge. Les jours de forfait et de cours de ski non utilisés me sont remboursés à partir du lendemain du sinistre; Détérioration, vol ou perte du matériel de skis loués. Les frais laissés à ma charge me sont remboursés; Dommages matériels sur mon véhicule de location. Le montant total des réparations ou de remise en état du véhicule de location est remboursé; Décès ou invalidité permanente survenu lors du déplacement : jusqu’à 620.000 € TTC par assuré.  Quelles sont les banques qui proposent la carte Visa Infinite ? La plupart des banques classiques commercialisent une offre avec la carte Visa Infinite (Crédit Agricole, BPCE, Crédit Mutuel, La Banque Postale, BNP, Société Générale, HSBC). Coût d’une Visa Infinite dans une banque classique Le moyen de paiement est payant et son accès est suspendu à l’acceptation de la banque. Les conditions de revenus ou d’encours sont passées au crible. La cotisation annuelle de la carte Infinite s’élève entre 200 et 350 euros. Allianz Banque permet également de disposer d’une carte Visa Infinite à débit différé. Le montant de la cotisation annuelle est de 310 euros, avec une possibilité de réduction de 50 % en cas d’achats effectués entre 30.000 et 50.000 euros (100 % au-delà de 50.000 euros). Tableau comparatif des banques qui proposent la carte Visa Infinite dans leur catalogue Banque Coût annuel de la Visa Infinite (au 1er janvier 2022) 330€ 330€ 335€ 320€ 300€ 354€ 319,55€ 299€ 330€ 330€ 320€ 360€ 310€ Comparer Visa Infinite et les autres CB haut de gamme Dans la gamme Visa, la carte Infinite se place tout en haut, loin devant la Visa Classic et la Visa Premier. Le moyen de paiement inclut même des services supérieurs en quantité et en qualité par rapport à la carte Visa Platinum, considérée également comme une carte de prestige. Choisir entre Visa Infinite, Visa Premier et Visa Platinum Parmi les principaux critères de différenciation, le client doit réfléchir en fonction de ses besoins : Quels sont les plafonds de dépenses et de retraits  ?  Quelles sont les garanties et assurances nécessaires ou souhaitées ? Quels avantages et réductions peuvent offrir chacune de ces cartes ? Quels sont les événements et services exclusifs offerts ? Voici, pour chaque type de cartes, les réponses à ces différentes questions récapitulées dans ce tableau :   Visa Premier Visa Platinum Visa Infinite Plafond de retrait sur 7j 900€ 2.000€ 5.000€ Plafond de paiement sur 30j 7.700€ 10.000€ 25.000€ Garanties et Assurances Indemnisation Garantie voyage jusqu'à 5.000€/an Garantie véhicule de location vol et dommages au véhicule loué Indemnisation Garantie voyage jusqu'à 7.500€/an Garantie retard bagage : jusqu'à 600€ (achats de première nécessité) Garantie perte / vol et détérioration des bagages : jusqu'à 1.300€/bagage Indemnisation Garantie voyage jusqu'à 10.000€/an Garantie retard bagage : jusqu'à 840€ (achats de première nécessité) Garantie perte / vol et détérioration des bagages : jusqu'à 1.800€/bagage Assistance en cas de perte/vol de papiers d’identité. Avantages et Réductions Réduction jusqu’à -25 % chez Avis en France ; Réduction dans les cinémas Pathé Gaumont. Réduction jusqu’à -25 % chez Avis en France et -10 % à l’étranger ; Réduction dans les cinémas Pathé Gaumont ; Réduction jusqu’à 15 % dans les magasins Go Sport. Shopping : Interflora, La Vallée Village ; Privilèges Voyage : Visa Luxury Hotel Collection, Barrière, Avis ; Privilèges Gastronomie : La Belle Assiette, Maison du Chocolat, Dalloyau. Evénements et Conciergerie   Conciergerie : répond à vos demandes Gourmet, Voyage, Shopping, Services à la personne, Billetterie, 6j/7. Conciergerie : répond à toutes les demandes, 24 h 24, 7j7 ; Visa Infinite le Club : événements sur mesure (gastronomie, culture, sport, bien-être, mode), invitation. Visa Infinite vs Visa Platinum de Monabanq Comme nous venons de le voir précédemment, si les deux cartes Visa très haut de gamme sont de catégorie quasi-identique, certains services sont tout de même différents, entre une Visa Infinite et une Visa Platinum. On peut notamment souligner les différences dans les plafonds d'indemnisation appliqués pour les assurances et garanties d'assistance entre les deux cartes. Toutefois, le tarif entre les 2 cartes Visa prestige est également différent et particulièrement chez les banques en ligne. Ainsi, alors que la carte Visa Infinite coûtera 299€ par an au Crédit Coopératif (la banque la moins chère pour cette carte), Monabanq propose la carte Visa Platinum au prix de 9€ par mois, soit 108€ par an, ce qui représente une belle différence tout de même. D'autant plus que la banque en ligne lilloise, Monabanq, n'impose aucune condition de revenus pour souscrire une carte Visa Platinum !! Visa Platinum Monabanq Aucune condition de revenus 9€ /mois (=108€/an) Plafond de retraits (7j) : 2.000€ Plafond de paiements (30j) : 10.000€ Retraits et paiements gratuits en France et dans l'UE Retraits et paiements hors UE (en devises) : [[paiements-par-carte-hors-ue:3]] (3 retraits hors UE gratuits par an ) Visa Infinite vs World Elite Mastercard Fortuneo Les caractéristiques des deux cartes haut de gamme des réseaux concurrents sont identiques. Elles possèdent les mêmes avantages (plafonds élevés, accès à des offres privilégiées et conciergerie privée, extension maximale des garanties d’assurance et d’assistance). Les montants de remboursement sont presque identiques à l’exception de la responsabilité civile à l’étranger. Visa Infinite propose jusqu’à 4,6 millions d’euros contre 5 pour la Word Elite Mastercard. Fortuneo qui est la seule banque en ligne à commercialiser la World Élite. Toutefois, la filiale du Crédit Mutuel Arkéa met gratuitement à disposition de ses clients cette carte bancaire de prestige. Le client doit cependant justifier de 4000 euros de revenus nets mensuels. La somme doit être versée sur le compte Fortuneo, ce qui fait de la banque en ligne, de facto, la banque principale du client. Bon à savoir : En cas d’absence de versement mensuel, Fortuneo facture la carte 50 euros par trimestre. Les plafonds pour la World Elite Fortuneo sont les suivants : Paiements : Seuil par jour et par semaine : 3000 euros; Nombre d’opérations possible par jour et par semaine : 30. Retraits : Seuil par jour : 900 € ; Seuil par semaine : 1600 € ; Nombre d’opérations par jour : 7 ; Nombre d’opérations par semaine : 49. Outre la gratuité possible de la World Elite Mastercard chez Fortuneo, le deuxième gros avantage chez Fortuneo est la gratuité des commissions de retraits et paiements à l'étranger avec sa carte. World Elite Mastercard Fortuneo Revenu minimum à justifier : 4.000 euros nets par mois pour un compte individuel ; 5.5000 euros nets par mois pour un compte joint. Carte GRATUITE si le client verse 4.000€ sur son compte tous les mois, à défaut 50€ par trimestre, soit 200€ par an Plafond de retraits (7j) : 1.600€ Plafond de paiements (7j) : 3.000€ Retraits et paiements gratuits en France et dans l'UE Retraits et paiements gratuits hors UE (en devises) Visa Infinite vs Visa Metal Les banques en ligne et les banques mobiles ont cédé aussi à une autre mode : la carte Metal. D’abord initiée en 2017 par la néobanque allemande N26, l’idée consiste à faire du moyen de paiement un objet unique et différenciant des classiques cartes bancaires en plastique. Cependant, en matière d’avantages, une Visa Metal s’appuie sur les mêmes leviers que les cartes haut de gamme comme la Visa Infinite : frais en devises réduits ; plafonds de paiements et de retraits élevés ; garanties d’assurances et d’assistance étendues ; services privilégiés de type bons d’achat dans des enseignes partenaires, accès aux grands événements culturels et système de cashback (le client récupère une partie de la facture de son panier d’achats payé avec sa carte Metal). La carte Visa Infinite reste supérieure à une carte Visa Metal dans tous les domaines. Le seul attrait de la carte bancaire métallique est l’établissement qui la propose et parfois son tarif. Si Fortuneo est le seul pure player à commercialiser la carte concurrente World Elite Mastercard, plusieurs néobanques se positionnent sur la carte Metal. Dans le réseau Visa, on trouve : Visa Ultime Metal de Boursorama Banque : 9,90 €/mois ; sans condition de revenus avec une carte à débit immédiat ; 2.500€ de revenus mensuels minimum pour une Visa Metal à débit différé (ou 5.000€ d'encours) ; gratuité des opérations en devises ; plafonds de paiement à 50.000 € par mois et de retrait à 3.000 € par semaine ; virements à l’international illimités et gratuits. Lydia Metal : 7,90 €/mois ou 79 €/an ; sans condition de revenus ; plafonds de paiement à 50.000 € par mois et de retrait à 1.000 € par semaine ; cashback automatique ;  service de conciergerie. Vivid Metal (offre Vivid Prime) : 9,90 €/mois ; sans condition de revenus ; plafonds de paiement de 2.000 € par jour et de retrait à 1.000 € par semaine opérations en devises gratuites ; cashback Revolut Metal : 13,99 €/mois ; sans condition de revenus ; plafonds de paiement de 5.000 € par jour et de retrait à 3.000 € par semaine (dont 800 € en euros gratuitement, puis commission de 2 % au-delà) ; cashback. Les autres néobanques qui proposent une carte Metal sont en partenariat avec Mastercard : N26 Metal ; AuMax Metal ; Bunq Metal ; Nickel Metal ; Sogexia Metal ; Qonto Metal. Vous avez des questions au sujet de la carte Visa Infinite. Vous souhaitez nous faire part de votre retour d’expérience. Les équipes de votre comparateur de banques, Pricebank, gratuit et neutre, sont à votre disposition pour échanger !
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    Quelles différences entre un PEL et un CEL ?
    Article ajouté le 17/12/2021 à 17h01 Questions fréquentes
    Dans leur stratégie de placement de leur argent, les Français ont la possibilité d’ouvrir un plan d’épargne logement (PEL) ou un compte épargne logement (CEL). Si les deux termes semblent voisins et que leur objectif est de financer un projet immobilier, les deux produits bancaires ne sont pas identiques. Quelles sont les différences entre un CEL et un PEL ? Quelles sont leurs caractéristiques communes ? Entre prêt avantageux, plafond de versement et fiscalité, retour sur les critères qui permettent de choisir entre un PEL et un CEL. Caractéristiques PEL CEL Durée De 4  à 10 ans libre Versement initial 225€ 300€ Périodicité des versements Versements périodiques obligatoires (mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel) Montant minimum de 540€ par an Versements libres Montant minimum : 75€ versements exceptionnels libres Plafond des versements 61.200€ 15.300€ Disponibilité Capital et intérêts récupérés à la clôture - Retraits partiels impossibles Retraits libres dans la limite du solde minimum de 300€ Taux 1% brut intérêts calculés à la quinzaine et capitalisables le 31/12 chaque année 0,75% brut intérêts claculés à la quinzaine et capitalisables le 31/12 chaque année Fiscalité PFU de 30% prélevés sur les intérêts au moment de la clôture du placement (OU option au Barême de l'IR + PS de 17,20%) PFU de 30% prélevés sur les intérêts annuels chaque fin d'année (OU option au Barême de l'IR + PS de 17,20%) Comparer PEL et CEL pour épargner Si vous souhaitez souscrire un PEL ou CEL actuellement, vous devez savoir qu’il s’agit de produits réglementés. L’état a notamment établi de nouvelles règles depuis 2018, elles-mêmes susceptibles d’évoluer. Leur fonctionnement Le versement initial sur un plan d’épargne logement est de 225 euros, contre 300 euros pour un compte épargne logement. Les dépôts sont plafonnés à 61 200 euros pour le PEL, alors que le seuil est plus bas pour un CEL (15 300 euros). La périodicité de versement sur un PEL oblige à verser tous les mois, les trimestres ou les semestres une certaine somme (respectivement 45 euros, 135 euros et 270 euros). Par contre, les épargnants peuvent verser ce qu’ils veulent sur le CEL, à condition que le montant minimum de dépôt soit de 75 euros. Taux d’intérêt et fiscalité Le taux d’intérêt d’un plan d’épargne logement (1 %) est plus favorable que le taux d’intérêt d’un compte épargne logement (0,75 %). Ainsi, dès que l’inflation est positive, le rendement net du CEL est rapidement négatif. Pour le dire autrement, votre pouvoir d’achat baisse. Par comparaison, le taux du livret A s’élève à 1 % (au 01/02/2022). Les gains des deux produits bancaires sont soumis à la même fiscalité : les intérêts sont imposables sur le revenu et aux prélèvements sociaux (PS : 17,20%). A noter : C'est le PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) de 30% (PS inclus) qui est prélevé par défaut au moment où les intérêts sont versés au titulaire. Bon à savoir : pour un PEL de moins de 12 ans, ouvert entre août 2016 et fin 2017, les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais pas de prélèvements sociaux (PS). Retrait et fermeture Attention toutefois à la différence entre PEL et CEL sur les retraits. En effet, si l’épargnant peut récupérer ses gains et son capital à tout moment (on dit que ce sont des produits liquides), les conséquences de l’opération ne sont pas tout à fait pareilles. Un retrait sur un PEL provoque aussitôt sa fermeture, sauf si… vous le transformez en CEL ! Cette solution peut s’avérer pertinente pour continuer à placer son argent, car le retrait sur un CEL n’entraîne pas sa fermeture. La seule condition qui s’impose est que le solde du compte épargne logement ne descende pas en dessous de 300 euros. Tableau présentant les différences entre PEL et CEL Caractéristiques PEL CEL Durée De 4  à 10 ans libre Versement initial 225€ 300€ Périodicité des versements Versements périodiques obligatoires (mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel) Montant minimum de 540€ par an Versements libres Montant minimum : 75€ versements exceptionnels libres Plafond des versements 61.200€ 15.300€ Disponibilité Capital et intérêts récupérés à la clôture - Retraits partiels impossibles Retraits libres dans la limite du solde minimum de 300€ Taux Taux fixé à l'ouverture du PEL 1% brut depuis 08/2016 intérêts calculés à la quinzaine et capitalisables chaque 31/12 Taux variable fixé par l'Etat 0,75% brut depuis 02/2022 intérêts claculés à la quinzaine et capitalisables chaque 31/12 Fiscalité PFU de 30% prélevés sur les intérêts au moment de la clôture du placement (OU option au Barême de l'IR + PS de 17,20%) PFU de 30% prélevés sur les intérêts annuels chaque fin d'année (OU option au Barême de l'IR + PS de 17,20%) Comparer PEL et CEL pour emprunter Les deux produits bancaires réglementés donnent droit à la possibilité d’emprunter à un taux préférentiel. Mais les conditions diffèrent là encore entre les deux véhicules d’épargne. Conditions du prêt Les titulaires ont accès à un prêt à taux avantageux au bout de 4 ans pour un PEL et de 18 mois pour un CEL. Attention, pour ce dernier, l’épargnant doit avoir accumulé une certaine valeur d’intérêt. Le projet finançable doit servir à financer l’acquisition ou la construction d’une résidence principale, ou d’une résidence secondaire si elle est neuve et si le CEL ou . L’emprunt peut également être utilisé pour réaliser certains travaux d’amélioration, d’extension ou de réparation de la résidence principale. Caractéristiques du prêt Si la durée du prêt ne change pas entre le PEL et le CEL (de 2 à 15 ans), la somme empruntable est plus importante pour le plan d’épargne logement (92 000 euros) que pour le compte épargne logement (23 000 euros). Le taux d’intérêt d’emprunt via le PEL est par contre supérieur : 1 % contre 0,75 % pour le taux d’intérêt du prêt via le CEL. Et la prime d’état ? Elle est supprimée pour les PEL et CEL ouverts à partir de 2018. Les véhicules d’épargne souscrits entre août 2016 et la fin de l’année 2017 permettent en revanche d’avoir au mieux une prime de 1000 euros pour le PEL et de 1144 euros pour le CEL. Cumuler un PEL et un CEL est possible, sachant que l’emprunt reste limité à 92 000 euros. Finalement, la différence porte essentiellement sur la rémunération de votre épargne et sur le niveau du taux d’emprunt envisageable. D’ailleurs, ces produits sont surtout attractifs pour des épargnants ayant un projet immobilier en tête. Notez qu’un PEL est transformé en CEL automatiquement par votre banque, lorsque les versements sont insuffisants ou que vous effectuez un retrait qui entraîne sa clôture. Caractéristiques PEL CEL Droits à prêt épargne logement Un seul prêt PEL à la clôture du plan Plusieurs prêts possibles selon le solde des intérêts acquis (droits cumulables avec ceux cédés par des proches qui ont des droits CEL) Condition pour obtenir un prêt PEL de 3 ans révolus (droits cumulables avec ceux cédés par des proches qui ont des droits au même taux) CEL ouvert depuis au moins 18 mois Minimum d'intérêts acquis selon le projet : Travaux d'économie d'énergie : 22,50€ Travaux de réparation/d'amélioration : 37€ Construction ou achat du logement : 75€ Qui peut donner ou céder des droits Epargne Logement? Conjoint, enfants, petits enfants, parents, grands-parents, frères et soeurs, oncles, tantes, neveux et nièces et des membres de la famille du conjoint. ATTENTION : sont exclus de ce dispositif, les cousins, concubins ou personnes pacsées ! Conditions pour obtenir des droits cédés par un proche Détenir un PEL depuis au moins 3 ans Détenir un CEL ouvert depuis au moins 12 mois Conditions pour céder ses droits acquis à un proche Détenir un PEL depuis au moins 3 ans Détenir un CEL ouvert depuis au moins 18 mois Montant De 5.000 à 92.000€ (montant max.prêt CEL inclus) en fonction des droits acquis et de la durée du prêt De 5.000€ à 23.000€ en fonction des droits acquis et de la durée du prêt Durée Durée de 2 à 15 ans Taux Taux hors assurance = taux de l'épargne + 1,20 soit 2,20% depuis août 2016 Taux hors assurance = taux de l'épargne + 1,50 le Taux du prêt sera donc en fonction du taux d'épargne de tous les droits acquis... Le mieux est de demander une simulation à son banquier Prime d'Etat PEL ouverts avant 2018, la prime est plafonnée à 1.525€. Délivrée dans le cadre d'un prêt EL, elle est calculée en fonction de la date d'ouverture du placement et du montant des droits acquis sur le PEL. Elle est soumise au PS de 17,20% Pour les CEL ouverts avant 2018, la prime pour un CEL est prise en compte dans le cas d'un prêt épargne logement. Représentant 50% du montant des droits acquis (intérêts), elle est plafonnée à 1.144€. Elle n'est pas imposée, mais soumise aux PS (17,20%). Prime supprimée pour tous les PEL ouverts depuis 2018 Prime supprimée pour tous les CEL ouverts depuis 2018 Quelles banques proposent de souscrire au PEL et CEL ? Banque PEL / CEL En savoir plus Voir l'offre   Voir l'offre   Voir l'offre Voir l'offre   Voir l'offre Voir l'offre Voir l'offre   Voir l'offre [[cta:comparatif-banques]]
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    Assurance vie et assurance décès : quelles différences ?
    Article ajouté le 30/04/2021 à 15h27 Questions fréquentes
    Rassurez-vous, confondre assurance vie et assurance décès n’a rien de honteux. La confusion vient des termes eux-mêmes...et de l’actualité qui véhicule régulièrement des affaires d’héritage où s’écharpent les bénéficiaires d’une assurance vie du défunt. Résultat : la grande majorité d’entre nous rapprochent assurance vie et décès jusqu’à ne plus les dissocier. Erreur mon cher Watson ! Si les deux produits ont un rôle à jouer en cas de décès de l’assuré, leur objectif initial et leurs modalités de fonctionnement diffèrent en bien des points. Vous avez envie de connaître ce qui distingue l’assurance vie de l’assurance décès pour mieux anticiper les conséquences d’un accident ou même briller en société ? Accrochez-vous, c’est parti ! Comparaison de l’assurance vie et l’assurance décès Voici un tableau récapitulatif des principales différences et convergences des deux catégories de contrats d’assurance que nous allons développer : Comparatif Assurance vie Assurance décès Différences Objectif Constitution d’un capital Protéger ses proches Fonctionnement Placement financier Cotisations à fonds perdus Capital Evolutif dans le temps Fixe dès le départ Disponibilité A tout moment Seulement en cas de décès Convergences Transmission Capital avec avantage fiscal et exonéré des droits de succession Bénéficiaires Libre choix Versement En capital ou en rente   C’est quoi une assurance vie ? C’est quoi une assurance décès ? Pour repérer les différences entre l’assurance décès et l’assurance vie, encore faut-il définir correctement ces deux produits. Alors commençons déjà par signaler que les deux n’ont pas - mais pas du tout - le même objectif. Afin de ne pas vous tromper dans votre stratégie de prévoyance et/ou patrimoniale, voici ce que vous devez retenir. Définition de l’assurance vie Une assurance vie est un placement financier. Il dessert plusieurs objectifs : se constituer une cagnotte, préparer sa retraite, optimiser la transmission de son patrimoine. L’assuré place donc un capital qu’il souhaite faire fructifier et récupérer quand il le veut. L’assurance vie jouit d’avantages fiscaux au moment de son rachat ou de sa transmission à un bénéficiaire désigné. C’est un produit financier liquide (l’argent est disponible tout le temps), flexible (l’assuré peut faire des versements programmés ou non, rachats partiels ou non) et potentiellement sécurisé (uniquement dans le cadre des fonds en euros à capital garanti). Définition de l’assurance décès Une assurance décès est un outil de prévoyance. Il couvre le risque de décès de l’assuré. Autrement dit : si le souscripteur décède, l’assureur débloque le capital qui a été défini au départ aux ayants droit. Cela signifie aussi que seul ce risque est couvert. Les fonds versés sont perdus si, à échéance du contrat d’assurance décès, le souscripteur est vivant. Son intérêt : protéger les proches du défunt assuré si celui-ci vient à disparaître de manière prématurée. Ici, l’argent ne « travaille » pas. L’assureur ne verse pas d’intérêt. Bon à savoir : ne pas confondre non plus assurance décès et assurance obsèques, la seconde étant vouée à financer les funérailles de l’assuré souscripteur. Nous venons de voir la différence d’objectifs de l’assurance vie et de l’assurance décès. Voyons maintenant leur mode de fonctionnement bien distinct lui aussi. Assurance vie ou assurance décès : comment les deux contrats fonctionnent ? L’assurance vie est un placement financier. Il faut donc choisir un intermédiaire qui va se charger de placer l’argent et le restituer avec des intérêts au moment souhaité. L’assurance décès est moins compliquée à comprendre. L’assuré signe au départ pour un capital à reverser au bénéficiaire et s’acquitte d’une prime d’assurance tout au long de la vie du contrat.   Le fonctionnement de l’assurance vie L’assurance vie est un produit de placement financier. Le souscripteur ouvre son contrat, dans une banque par exemple. Il verse une première somme et alimente ensuite régulièrement son compte. L’argent est alors placé sur des supports financiers : actions, obligations, SCPI, trackers, etc. En fonction des performances du portefeuille d’actifs, l’assuré perçoit des intérêts qui s’ajoutent à son capital à la fin de chaque année calendaire. L’assuré est libre de faire des retraits à tout moment. L’argent n’est pas bloqué. Par contre, la date des rachats peut influer sur la fiscalité des gains acquis. C’est pour ça qu’ouvrir une assurance vie doit se penser pour 8 ans minimum. Cet horizon de placement permet d’optimiser la fiscalité de l’assurance vie (exonération). Des frais viennent toutefois grignoter la performance des taux servis (frais d’adhésion, de gestion, d’arbitrages et de sortie). Bon à savoir : le contrat d’assurance vie multisupport propose deux poches, le fonds en euros à capital garanti moins lucratif et les unités de compte plus risquées mais potentiellement plus rémunératrices.  Et en cas de décès ? L’argent est reversé au bénéficiaire sous forme de capital ou de rente. L’assuré doit préciser son non et prénom dans la clause bénéficiaire prévue à cet effet. Il peut s’agir d’un conjoint, d’un enfant, d’un parent, d’un proche, etc. Les ayants droit peuvent être plusieurs à se partager le capital au prorata de ce qui a été prévu (ou en fonction du degré de lien de parenté si rien n’est prévu).  Outre l’exonération fiscale, les sommes versées sont exclues de la succession du défunt. Concrètement, l’assurance vie n’entre pas en compte dans le calcul de la réserve héréditaire et de la quotité disponible déterminé par le notaire. Ce qui peut parfois poser problème et entrainer des tensions à propos de l’héritage (nos fameuses actualités de notre intro !). Le fonctionnement de l’assurance décès  Le souscripteur d’un contrat prévoyance décès définit le capital décès dans le contrat. Dès le départ, l’argent à remettre aux bénéficiaires est donc connu. Il lui faut désormais verser une prime pour constituer ce capital. Trois possibilités existent : payer tous les mois / trimestres / années une certaine somme, payer toute la somme d’un coup lors de l’adhésion, ou payer en faisant un mixte des deux. En cas de décès, soit le risque couvert par le contrat, l’assureur débloque le capital en une seule fois ou sous forme de rente aux bénéficiaires désignés. Bon à savoir : pensez à vérifier que le contrat collectif de prévoyance de votre entreprise ne vous couvre pas déjà en cas de décès. Jusque quand verse-t-on des primes d’assurance décès ? Il existe deux cas de figure qui n’ont pas du tout les mêmes conséquences. Si l’assuré choisit l’assurance décès vie entière, alors le contrat continue jusqu’au décès. Tant que l’assuré cotise, il est couvert. Si l’assuré opte pour l’assurance décès temporaire, alors le contrat s’arrête à échéance. Il peut s’agir d’une date d’anniversaire de l’assuré ou d’une date du calendrier. Ensuite, l’assuré ne cotisant plus, il n’est plus couvert. Attention, lorsque la couverture de l’assurance décès s’arrête, il est impossible de récupérer le capital versé. On parle alors d’un système de cotisations à fonds perdus. C’est exactement le même processus avec d’autres assurances plus connues. Par exemple, vous payez une assurance habitation mais si aucun sinistre ne survient, vous ne récupérez pas pour autant les cotisations versées depuis des mois et des années. Le principe de l’assurance décès à fonds perdus fonctionne à l’identique.  Ecart de prix entre assurance décès et assurance vie  Si vous vous posez la question du différentiel de tarif entre l’assurance vie et l’assurance décès, vous faites fausse route. Pourquoi ? Parce que ces deux produits n’ont rien à voir. Voyons tout de même comment se formalisent les coûts d’assurance vie et d’assurance décès. Quel est le tarif d’un contrat d’assurance vie ? Les frais d’une assurance vie reposent sur le fonctionnement du compte lui-même et de la gestion de l’argent placé. Pour le fonctionnement, la banque ou l’assureur facture des frais de souscription, des frais de versement et des frais de fermeture. Mais tout dépend de la grille tarifaire des établissements. Comparer gratuitement les contrats d'Assurances Vie avec PriceBank Il est intéressant de faire jouer la concurrence bien qu’à ce titre, les banques en ligne et les brokers soient très agressifs. La plupart du temps, ces services y sont gratuits. Le cas échéant, le coût s’exprime en pourcentage des montants en jeu. Attention notamment si vous faites des versements réguliers sur votre contrat. Chacune de vos opérations pourrait être facturée. Autre poste de dépense : les frais de gestion et les frais d’arbitrage. Le service est plus onéreux quand on délègue la gestion de son épargne que lorsqu’on choisit un mode de gestion libre. Logique puisqu’on ne paie pas l’expertise ou le temps de travail des conseillers.  Quant aux frais d’arbitrage, ils sanctionnent chaque fois où l’assuré décide de réorienter sa stratégie ou de réaménager les positions de son portefeuille d’actifs. Ils concernent donc les unités de compte. Là encore, les banques en ligne et les brokers proposent la gratuité pour certains ou des tarifs très compétitifs. Ce qu’il faut retenir : ce sont autant de coûts qui s’additionnent et viennent rogner le taux d’intérêt brut de votre contrat d’assurance vie.  Quel est le tarif d’un contrat d’assurance décès ? Le prix d’une assurance décès est plus direct à calculer. C’est tout simplement la somme des cotisations versées ou du capital de départ déposé à laquelle s’ajoutent des frais de dossier. Point. Est-ce si simple ? Hélas, non ce n’est pas aussi simple car tout dépend du calcul du prix de l’assurance décès réalisé par l’assureur en fonction du profil et des caractéristiques du souscripteur.  Trois paramètres se combinent : l’âge de l’assuré, son état de santé et le montant du capital voulu. La compagnie d’assurance décès n’étant pas une institution philanthropique, son but est d’évaluer le risque de chaque profil de client. Ainsi, plus l’assuré est âgé ou présente des risques en matière de santé, plus la cotisation sera élevée.  D’ailleurs, à partir d’un certain âge (65 ans), il devient impossible de souscrire un contrat prévoyance décès. En ce qui concerne les antécédents de santé, l’assuré doit remplir un questionnaire de santé plus ou moins complexe. Et, attention, une omission ou un mensonge rendent nul et non avenu le contrat. Certains comportements à risque peuvent amener l’assureur à appliquer un surcoût de cotisation. C’est typiquement le cas des fumeurs pour lesquels s’applique une majoration de la prime d’assurance décès. Enfin, méfiance aussi face aux exclusions de garantie : par exemple, le suicide de l’assuré durant la première année de souscription.   Pour compléter les couvertures en cas de décès  Voici quelques formules complémentaires à connaître qui contribuent à préserver ses proches financièrement en cas de décès : l’assurance emprunteur : sa signature intervient au moment de souscrire un prêt, notamment un crédit immobilier. En cas de décès (ou d’invalidité), cette garantie fait que l’assureur prend à sa charge le reste des remboursements, délestant la famille du défunt de ce fardeau financier ; la garantie plancher de l’assurance vie : cette protection permet aux proches de l’assuré décédé prématurément de couvrir les éventuelles pertes en capital causées par des performances négatives du placement financier ; l’option du doublement du capital en cas de décès accidentel : la garantie permet comme son nom l’indique de multiplier par deux le capital sous conditions d’un décès accidentel ; la rente d’éducation : l’argent bénéficie aux enfants de l’assuré avec un blocage puis une libération progressive des fonds sous forme de rente temporaire jusqu’aux 25 ans des enfants ; la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) : cette assurance prévoyance est souvent couplée avec l’assurance décès. Elle intervient lorsque l’assuré accidenté ou malade est dans l’incapacité de travailler et donc de percevoir des revenus. >>>> Pour comparer les contrats d'Assurance décès et Convention obsèques
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    Comment me faire rembourser un paiement CB que je n'ai pas fait ?
    Article ajouté le 15/04/2021 à 17h22 Questions fréquentes
    Moyen de paiement le plus prisé des Français, la carte bancaire est utilisée abondamment en magasin ou en ligne pour payer ses achats et régler ses dépenses. Cette habitude attire forcément la convoitise des personnes malintentionnées, avides de pirater vos coordonnées à des fins d’utilisation ou de revente. Alors, comment se faire rembourser si vous constatez qu’un paiement par CB dont vous n’êtes pas l’instigateur a été opéré ? Voici quelques informations salutaires. Fraude à la carte bancaire : état des lieux En juillet 2017, le rapport annuel de l’Observatoire de la Sécurité des moyens de paiement indiquait qu’en France, le seuil symbolique du million de cartes bancaires concernées avait été franchi. Les auteurs soulignaient qu’en un an, le nombre de cartes françaises pour lesquelles au moins une transaction frauduleuse a été enregistrée durant l’année 2016 s’établit à 1 138 200, soit une hausse de 31 % par rapport à 2015. Le coût de la fraude à la carte bancaire en France est mesuré à 399 millions d’euros en 2016. Ce montant correspond à la moitié des sommes dérobées mais surtout à 97 % du volume des opérations frauduleuses. Petite éclaircie tout de même avec la baisse du taux de fraude qui a chuté de 0,070 % à 0,064 %, brisant la tendance de ces dernières années. Dans le détail, on note un taux de fraude de : 0,008 % dans le cadre de paiement au point de vente ; 0,020 % dans le cadre de paiement sans contact ; 0,029 % dans le cadre d’opérations de retrait ; 0,199 % dans le cadre de paiement à distance. A noter : ceux qui sont tentés de remettre en cause les nouvelles technologies doivent savoir que l’origine de la fraude à la CB provient toujours d’un vol ou de la perte du moyen de paiement. Et les autres moyens de paiement ? Il faut savoir que la fraude de l’ensemble des moyens de paiement scripturaux en 2016 a atteint 800 millions d’euros (4,8 millions de transactions). Le taux de fraude est de : 0,003 % pour le prélèvement bancaire ; 0,004 % pour les virements et effets de commerce ; 0,025 % pour le paiement par chèque ; 0,353 % pour les transactions transfrontalières (10 fois moins pour les transactions nationales). Qu’est-ce que la fraude à la CB ? La fraude bancaire est avérée comme telle lorsque les coordonnées de la CB ont été utilisées pour effectuer un achat ou un retrait et que le titulaire du moyen de paiement n’est pas l’auteur du débit. Dans cette situation, il faut évidement que la carte bancaire soit toujours en possession du titulaire, ou qu’elle ait été perdue ou dérobée. Autrement dit : la fraude désigne l’acte d’utilisation des coordonnées d’une CB pour effectuer des achats en ligne ou en magasin, ou des retraits, sans l’autorisation de son titulaire. Cette subtilisation des coordonnées peut être le fruit de la perte de la carte bancaire, d’un vol, d’un piratage sur internet (phishing) ou dans un distributeur automatique de billets (DAB) lors d’un retrait (skimming). Fraude à la carte bancaire : suis-je responsable ? L’encadrement juridique est très strict dans le cas d’opérations frauduleuses sur les CB, visant à protéger le titulaire afin que sa responsabilité ne soit pas engagée. Dans la plupart des cas, vous n’avez donc rien à craindre, les responsabilités et les obligations étant notifiées dans les articles L133-17 à L133-20 du Code monétaire et financier. Pour les démarches à entreprendre, il faut distinguer deux cas de figure : soit vous avez toujours votre carte bancaire, soit vous ne l’avez plus. J’ai toujours ma carte bancaire avec moi Le piratage de vos coordonnées bancaire sans vol ou perte de la CB peut se dérouler en ligne ou dans un DAB. C’est en consultant la situation de votre compte bancaire que vous pourrez découvrir la fraude en repérant des sorties d’argent dont vous n’êtes pas l’instigateur. Votre responsabilité n’est pas engagée, ce que stipule l’article L133-19 du Code monétaire et financier : « La responsabilité du payeur n'est pas engagée si l'opération de paiement non autorisée a été effectuée en détournant, à l'insu du payeur, l'instrument de paiement ou les données qui lui sont liées ». La responsabilité du titulaire de la carte bancaire n’est pas non plus engagée quand : le fraudeur exploite vos coordonnées bancaires après que vous les ayez utilisées par exemple sur internet ; la fraude intervient après que vous ayez navigué sur un faux site ecommerce ou cliqué sur un lien piraté ; la fraude fait suite à la copie de votre CB par un instrument positionné dans un DAB. Conséquence : votre banque doit vous rembourser la somme débitée frauduleusement mais aussi les frais de découvert (agios) qui ont été engendrés à cause de la fraude. Je n’ai plus ma carte bancaire En cas de vol ou de perte de votre carte bancaire, votre responsabilité n’est pas non plus engagée dans les opérations frauduleusement effectuées en aval. En revanche, vous n’êtes pas couvert avant d’avoir fait les démarches d’opposition. Ce qui signifie que, dès que vous vous apercevez du vol ou de la perte de votre CB, vous devez aussitôt informer votre banque et faire opposition. Comment ? En téléphonant au 0892 705 705 (0,34 € / minute). Ce numéro spécial amène à un serveur interbancaire, joignable 24h/24 et 7j/7. Il oriente alors l’appel vers le centre d’opposition compétent ; En téléphonant au numéro indiqué par votre banque qui est notifié notamment sur le contrat, sur le DAB appartenant à son réseau ou au dos des tickets de retrait. Votre contact vous demandera d’indiquer le numéro à 16 chiffres de la carte bancaire et sa date d’expiration. La démarche d’opposition est finalisée en délivrant par lettre recommandée à votre banque la confirmation sans délai de votre opposition. Bon à savoir : afin de ne pas pénaliser lourdement un usager ne s’étant pas rendu compte rapidement du vol ou de la perte de sa CB, la loi a instauré un plafond à hauteur de 50 euros depuis le 13 janvier 2018. Concrètement, au-delà de 50 euros, la banque vous rembourse les sommes frauduleusement débitées. Le remboursement est même total « en cas d’opération de paiement non autorisée effectuée sans utilisation du dispositif de sécurité personnalisé » tel que le code secret. Autrement dit : si la fraude avant la démarche d’opposition n’a pas requis l’utilisation du code secret (achat en ligne par exemple), votre responsabilité n’est pas engagée. Idem si la perte ou le vol de la CB ont été exploité frauduleusement par l’employé de la banque émettrice. Déposer une plainte pour fraude à la carte bancaire est possible mais non obligatoire. Généralement, la plainte a de fortes probabilités d’être classée sans suite. Il s’agit plus d’un acte citoyen. Surtout, la banque n’a aucune exigence à avoir, le dépôt de plainte ne servant qu’à rallonger le délai de remboursement comme le dénonce régulièrement l’association UFC-Que-Choisir. Se faire rembourser par sa banque en cas de fraude La banque doit donc rembourser immédiatement les sommes des opérations non autorisées par le titulaire du moyen de paiement. La victime dispose d’un délai maximum de 13 mois pour se manifester comme le stipule l’article L133-24 du Code monétaire et financier : « L'utilisateur de services de paiement signale, sans tarder, à son prestataire de services de paiement une opération de paiement non autorisée ou mal exécutée et au plus tard dans les treize mois suivant la date de débit. » Ce délai est toutefois ramené à 70 jours quand l’établissement bancaire se trouve en dehors de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen. Bon à savoir : une indemnité complémentaire peut être envisagée par le contrat réunissant les deux parties. Et si la banque me refuse le remboursement d’un paiement CB que je n’ai pas fait ? Vous devez contacter votre conseiller bancaire puis ensuite saisir le médiateur bancaire si nécessaire. Cette situation de conflit signifie que la banque vous tient pour responsable. Cependant, c’est à elle seule d’en amener les preuves. Il existe des cas rares où le titulaire de la CB peut malgré tout être jugé responsable, notamment si son comportement particulièrement imprudent ou fautif (ne pas signer sa CB au dos, écrire son code secret sur un papier, etc.) a par négligence entrainé la fraude. Si le remboursement est toujours contesté, vous pouvez saisir la justice en déposant votre requête devant le tribunal d’instance. Pour des sommes de 4 000 € à 10 000 €, vous devez transmettre une assignation par huissier au tribunal d’instance. Si la somme est supérieure à 10 000 €, faites vous représenter par un avocat qui saisira le tribunal de grande instance. Ultimes conseils  Adoptez les bons comportements quand vous utilisez votre CB pour payer en ligne ou en magasins, ou lors d’un retrait dans un DAB ; Faites une vérification régulière de vos comptes bancaires ; En cas de doute, contactez votre établissement bancaire ; En cas de perte ou de vol, faites opposition le plus vite possible malgré un plafond fixé à 50 €, afin de désengager votre responsabilité sur les sommes frauduleusement débitées. En savoir plus sur les démarches à effectuer lors d'une fraude à la carte bancaire
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    [INTERVIEW] - Fortuneo Banque connait une excellente année grâce à son offre et ses tarifs
    Article ajouté le 14/01/2021 à 13h45 Interview
    Dans le contexte d'une année 2020 marquée par l'épidémie de la Covid-19, Pricebank interroge Fortuneo, acteur majeur de la banque en ligne en France.
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    Débuter en bourse : ce qu'il faut savoir
    Article ajouté le 30/06/2020 à 10h39 Questions fréquentes
    Les marchés boursiers pâtissent dans l’opinion d’une réputation écornée par l’actualité et abîmée par une méconnaissance. Par exemple, peu de monde sait que la bourse joue un rôle moteur dans le financement des entreprises donc dans l’activité économique. Evidemment, placer son argent comporte un risque de perte en capital d’où l’intérêt de bien comprendre les rouages de ce système avant de se lancer. Comment fonctionne la bourse ? Comment gagner de l'argent en bourse ? Quels sont les frais de courtage de bourse ? Autant de questions auxquelles ce guide du débutant en bourse entend répondre ! Comment bien débuter en bourse ? Pour diversifier ses placements d’épargne, les marchés boursiers offrent une solution plus risquée que les livrets réglementés ou que l’assurance vie en fonds euros mais aussi plus lucrative du fait justement de risques, à condition de respecter certaines recommandations. Alors, si vous débutez en bourse, voici une base de départ à votre envol ! Comment fonctionne la bourse ? Les marchés boursiers fonctionnent selon la loi de l’offre et de la demande. Si l’offre est plus forte que la demande, les prix baissent. Inversement, si l’offre est moins forte que la demande, les prix augmentent. D’où les négociations qui permettent d’acheter et de vendre des instruments financiers (actions, obligations, devises, etc.). Et plus les échanges sont faciles, plus on dit que le marché est liquide. Le rôle de la bourse consiste à financer les entreprises. Celles-ci ont besoin de liquidités pour se développer. Elles consentent à vendre des fractions de leur capital sous forme d’actions en échange d’argent. Les détenteurs deviennent des actionnaires ce qui leur permet de percevoir un dividende, même si le versement est suspendu à la décision de l’entreprise. L’attrait du dividende est d’ailleurs un argument pour attirer les investisseurs. En investissant dans une entreprise, l’actionnaire récupère donc une prime de risque, tout en contribuant au soutien de l’économie et à l’accroissement de la richesse. L’entreprise qui collecte les fonds peut ainsi développer son activité en enrichissant son offre, en s’ouvrant à d’autres marchés et en embauchant des collaborateurs. La Bourse connecte des vendeurs et des acheteurs qui peuvent être des particuliers ou des investisseurs institutionnels tels que les sociétés de gestion d’actifs, les compagnies d’assurance, les banques, les fonds spéculatifs ou bien les fonds de pension. Ces acteurs institutionnels ont beaucoup plus d’influence de par leur taille et de par les volumes de fonds qu’ils pilotent. Gagner de l’argent en bourse En fonction de l’offre et de la demande, le cours de la bourse fluctue en permanence : c’est la volatilité. Pour faire fructifier leurs gains, les personnes qui font du trading misent sur les variations de court terme (quelques heures, jours ou semaines). En revanche, les investisseurs qui ont la même intention de faire des plus-values, adoptent une stratégie différente avec un horizon de trois ou cinq ans. Attention donc à ne pas les confondre car les comportements ne sont pas les mêmes ! Les gains en bourse peuvent se faire de deux manières : Si l’investisseur fait une plus-value sur ses achats, on parle de gains en capital. Si l’investisseur touche un dividende, on parle de gains en revenus. Evidemment, il est tout à fait possible de cumuler les deux ce qui permet d’optimiser sa rémunération. L’investisseur peut également opter pour la vente à découvert (appelée "to short" en anglais). C’est une forme de pari sur le prix futur d’une action dont on estime qu’il va baisser. Cette action est plutôt réservée aux traders expérimentés, tout comme le fait de spéculer sur des produits dérivés (options, futures, CFD, etc.). Il s’agit ici de parier sur la baisse ou sur la hausse d’un titre avec un effet de levier sur un court laps de temps. Débuter en bourse nécessite de prendre le temps de bâtir une stratégie en fonction de son profil (aversion au risque) et d’horizon de placement (faire fructifier son épargne, se préparer un complément pour sa retraite, accentuer son patrimoine financier, etc.). Il existe d’ailleurs une grille de profils qui tient compte justement de ces éléments : on parle alors de profil prudent, équilibré, dynamique. La diversification comme base pour débuter en bourse Reste que la bourse est un jeu à somme nulle. Autrement : si quelqu’un gagne de l’argent, un autre en perd. On ne peut décemment pas prétendre être toujours du côté des gagnants, une logique à intégrer dès le départ. En réalité, le but est de faire le solde des gains et des pertes, les premiers compensant les secondes. Afin d’évaluer les risques, il faut maitriser les critères techniques (analyse graphique, analyse statistique) et les critères fondamentaux (les données macro-économiques comme la croissance, le chômage, les conflits géopolitiques, la politique des banques centrales, etc.). Mais la tactique conseillée pour un débutant en bourse consiste à diversifier ses actifs. Un mantra qui vaut aussi pour les experts. L’idée est de pouvoir rebondir si une classe d’actifs dégringole suite à une crise, un scandale, une chute des résultats, un changement réglementaire, etc. Cette perte de capital est alors compensée ou atténuée par d’autres placements. On comprend alors mieux l’engouement des investisseurs pour les ETF (Extrade-Trading Found), des indices automatiquement diversifiés sous la forme d’un panier d’investissements (actions ou obligations issues de plusieurs centaines d’entreprises ou des obligations de plusieurs Etats). La diversification peut se faire entre les catégories d’actifs (actions, CFD, ETF, etc.), les types d’entreprises (internationales, nationales, etc.), entre les secteurs d’activités (finance, technologie, transport, etc.) ou encore entre les géographies (CAC40 français, Dow Jones américain, DAX allemand, etc.). En effet, il existe de nombreux marchés comme le Forex pour les devises, les marchés de produits dérivés, les marchés des capitaux, les marchés des matières premières, les marchés monétaires, les marchés des cryptomonnaies. Quels sont les frais de courtage ? Les frais de courtage constituent le coût de la prestation du courtier (ou "Broker" en anglais) à chaque fois qu’un ordre est passé. Cette commission (coût fixe ou pourcentage du montant de l’ordre) contribue au modèle économique des brokers. Leur importance influence la rentabilité des investissements. C’est donc un critère prépondérant pour faire jouer la concurrence avec des tarifs qui varient d’un acteur à un autre. Attention tout de même au manque de transparence de ces frais de courtage qui dépendent de plusieurs facteurs comme le type de compte détenu ainsi que le montant et le volume des ordres passés. Quelqu’un qui débute en bourse peut être déstabilisé devant cette multiplication des tarifs, d’autant que les frais de courtage ne sont pas les seuls frais ! Frais/Taxe Coût Plafond réglementaire Contexte d'application Frais de courtage Coût fixe ou pourcentage du montant de l’ordre 0,50% en ligne 1,20% par téléphone ou en agence A chaque ordre passé Droits de garde Coût fixe chez les banques traditionnelles Gratuit chez les courtiers en ligne jusqu'à 0,40% Tous les ans, pour les titulaires de PEA ou de compte-titres Commission de règlement différé (CRD) Coût en pourcentage en fonction du délai de remboursement - Pour les transactions en règlement différé (SRD) Taxe Tobin Coût en pourcentage du montant de l’ordre 0,30% Pour l'achat de titres de grandes entreprises françaises On peut évoquer les droits de garde qui correspondent aux frais ponctionnés chaque année par les brokers pour leur prestation de conservation des titres. Ils sont appliqués aux titulaires de Plan d’épargne en actions (PEA) ou de compte-titres ordinaire. Ces frais de tenue de compte sont généralement gratuits chez les courtiers en ligne, contrairement aux banques traditionnelles. Autre coût à intégrer : la commission de règlement différé (CRD) qui est réclamée quand l’investisseur effectue une transaction en exploitant le service de règlement différé. Cela signifie que le broker avance les fonds ou emprunte des titres. Il réclame alors des frais sauf si la transaction est entérinée sur la journée. Toutefois, depuis juillet 2020, l’état plafonne ces frais (loi Pacte). Les droits de garde sont limités à 0,40%, pourcentage auquel s’ajoute la somme de cinq euros maximum par ligne (ou 25 euros pour les titres non cotés en bourse). De même, les frais de transaction sont plafonnés à 0,50% du montant de l’ordre en ligne (1,20% par téléphone ou en agence). Les frais d’adhésion ou frais de dossier ne peuvent dépasser 10 euros. Enfin, le transfert d’un PEA ne peut couter au-delà de 150 euros. Rappelons aussi l’existence de la taxe Tobin qui s’élève à hauteur de 0,30% du prix d’achat des titres de grandes entreprises françaises. Cette taxe sur les transactions financières est récoltée par le broker qui joue l’intermédiaire pour les services du Trésor public. D’autres frais supplémentaires existent notamment si l’investisseur débutant en bourse actionne des options spécifiques. Ainsi, la gestion sous mandat entraine une commission de gestion ou un forfait mensuel. Gare aux frais masqués des fonds d’investissement (FCP, Sicav) qui sont déduits de la valeur liquidative, ce qui impute d’autant la performance du placement. Ils sont donc invisibles mais pas indolores. Enfin, certains acteurs ne manquent pas d’imagination pour ponctionner des frais surprenants tels que la carte d’adhésion à l’assemblée générale des actionnaires, les frais de fermeture de compte, les frais de l’imprimé fiscal ou encore les frais de succession.
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    Comment envoyer de l'argent en ligne avec Western Union ?
    Article ajouté le 18/11/2019 à 12h43 Questions fréquentes
    Envoyer de l’argent en ligne avec Western Union est très simple, grâce à un service disponible 24 h/24 et 7 j/7 et accessible depuis le site internet officiel de WU ou son application mobile. Le transfert d’argent en ligne est plus économique qu’en agence mais aussi plus pratique. Indiquez le montant de la somme à envoyer depuis le simulateur en ligne, sélectionnez les options de réception et de paiement et le tour est joué ! Envoi d’argent en ligne avec Western Union : comment faire ? Pour transmettre de l’argent en ligne via Western Union, vous devez simplement sélectionner le service le mieux adapté à vos besoins (un envoi pour un retrait en espèces, un envoi vers un compte bancaire ou bien un envoi vers un mobile) et suivre les différentes étapes de la procédure. Lesquelles ? Pas de panique, on vous explique !  Comment envoyer de l’argent en ligne pour un retrait en espèces avec Western Union ? Vous devez vous connecter à votre compte (ou vous inscrire le cas échéant, ce service étant gratuit) ; Vous devez ensuite choisir et confirmer trois éléments : le pays, le montant du transfert et le mode de retrait (en l’occurrence, vous sélectionnerez « espèces ») ; Vous devez saisir le nom du bénéficiaire puis payer par carte bancaire, sachant que des frais d'avance de fonds par l'émetteur de la carte et les intérêts associés peuvent s'appliquer ; Vous recevez alors un email de confirmation indiquant un numéro de suivi (MTCN) à conserver pour le transmettre au bénéficiaire afin qu’il retire l’argent. Comment envoyer de l’argent en ligne vers un compte bancaire avec Western Union ? Vous devez vous connecter à votre compte (ou vous inscrire le cas échéant, ce service étant gratuit) ; Vous devez ensuite choisir et confirmer trois éléments : le pays, le montant du transfert et le mode de retrait (en l’occurrence, vous sélectionnerez « compte bancaire ») ; Vous devez saisir les coordonnées bancaires du bénéficiaire puis payer par carte bancaire ou carte de crédit, sachant que des frais d'avance de fonds par l'émetteur de la carte et les intérêts associés peuvent s'appliquer ; Vous recevez alors un email de confirmation indiquant un numéro de suivi (MTCN), l’argent étant déposé sur le compte bancaire admissible du bénéficiaire (les délais varient selon les pays). Comment envoyer de l’argent en ligne vers un mobile avec Western Union ? Vous devez d’abord vérifier les pays et les réseaux mobiles disponibles ; Vous devez ensuite vous connecter à votre compte (ou vous inscrire le cas échéant, ce service étant gratuit) ; Vous devez ensuite choisir et confirmer trois éléments : le pays, le montant du transfert et le mode de retrait (en l’occurrence, vous sélectionnerez « portefeuille mobile ») ; Vous devez saisir le nom et le numéro du mobile du bénéficiaire puis payer par carte bancaire ou carte de crédit, sachant que des frais d'avance de fonds par l'émetteur de la carte et les intérêts associés peuvent s'appliquer ; Vous recevez alors une alerte de confirmation par SMS lorsque l’argent est remis. Consulter le service de Western Union Envoi d’argent supérieur à 1000 euros : confirmer votre identité Vous pouvez envoyer jusqu’à 1000 euros avec Western Union, par tranches de 5 jours, sans que l’opérateur ne vous demande de confirmer votre identité. En revanche, dès que cette somme est comprise entre 1000 et 5000 euros, par tranches de 3 jours, Western Union doit vérifier votre identité. Pour cela, vous devez : vous connecter à votre compte Western Union ; vous diriger sur votre profil et cliquer sur le lien « commencer la vérification » ; confirmer vos données personnelles ; finaliser la procédure, après avoir reçu un mail de Western Union, en téléchargeant (sous format PDF ou JPG) : un document d’identité ; un justificatif de domicile. La vérification des documents, qui doivent être parfaitement lisibles, peut prendre quelques heures. Un email de confirmation est ensuite transmis, ce qui vous permet d’envoyer plus de 1000 euros en ligne avec Western Union. Bon à savoir : en termes d’options de paiement, vous avez la possibilité de payer avec votre carte bancaire ou de crédit (MasterCard®, Maestro®,  Mister Cash, Visa®, Visa Electron®) ou par transfert bancaire (SOFORT Banking). Quel est le délai de remise pour un envoi d'argent en ligne avec Western Union ? Lors de l'envoi d'argent en ligne, vous disposez de plusieurs options : Retrait minute : Si la personne souhaite recevoir instantanément de l’argent, vous pouvez passer par un retrait minute suite à l’envoi en ligne d’argent via votre carte de paiement. Le retrait peut se faire dans un des points de vente Western Union, dont le réseau s’étend sur tous les continents (200 pays), aux heures d’ouvertures. Le retrait minute peut aussi s’effectuer par un transfert d’argent en ligne vers un mobile en quelques minutes. Le récipiendaire doit alors activer son portefeuille mobile par le biais d’un des opérateurs de téléphonie mobile partenaires dans son pays de Western Union. Argent accessible sous 1 à 2 jours ouvrés : Ce délai entre un et deux jours ouvrés concerne l’envoi d’argent en ligne vers un compte bancaire. Il varie selon le pays de destination. Pour en savoir plus sur les transferts d'argent en ligne Western Union
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